Quelques sites remarquables

 

  • Batz-sur-Mer. Le célèbre bunker de commandement du tir de la batterie locale (Regelbau type S 414) est devenu le Grand Blockhaus, un remarquable musée du Mur de l'Atlantique.
  • Schoenenbourg. Le bloc 7 ou entrée des munitions de ce grand fort de la Ligne Maginot dans le nord de l'Alsace accueille de nos jours quelque 40 000 visiteurs chaque année.
  • Brettingen, Norvège. Ce pays très étendu est un must du Mur de l'Atlantique et de la fortification côtière. De très nombreux sites de batteries côtières y demeurent, souvent encore dotées de leur armement des années 1940.
  • Four à Chaux. L'un des trois grands ouvrages de la Ligne Maginot dans le nord de l'Alsace offre la particularité de posséder intacts ses champs de rails antichars, une rareté aujourd'hui sur l'ensemble de la "Ligne".
  • Hochwald. Les huit kilomètres de galeries du plus grand ouvrage de la Ligne Maginot (avec celui du Hackenberg) s'étendent sous le massif vosgien du même nom, dans le nord de l'Alsace. Pendant longtemps occupé par l'Armée de l'Air, il est hélas aujourd'hui un peu en déshérence.
  • Hochwald. L'emblématique bloc 6 de l'ouvrage qui abritait trois canons de 75-29 de forteresse porte toujours les traces des bombardements de juin 1940 auxquels il a vaillamment résisté. Il a en outre effectué de nombreux tirs sur les tentatives allemandes de percée de la ligne fortifiée.
  • Schoenenbourg, Scène de reconstitution de l'activité de la voie de 60 interne et de ses matériels roulants dans la gare arrière de l'ouvrage.
  • Bettlach. Des bords du Rhin à la frontière suisse le sud de l'Alsace a également été fortifié à la fin des années 1930. On y trouve entre autres sept grosses casemates d'artillerie à deux pièces de 75-97/33. Celle de Bettlach est en cours de rénovation.
  • Schoenenbourg. Les dessus de l'ouvrage révèlent bien la dispersion de ses organes actifs sur le terrain selon les principes de la fortification Maginot. Au 1er plan, la tourelle de 75 du bloc 3. Au fond à droite la tourelle de mitrailleuses du bloc 2 et à gauche, la casemate d'infanterie du bloc 1.
  • Uffheim. La casemate de l'Aschenbach est le seul ouvrage de la Ligne Maginot en Haute-Alsace qui a été intégralement restauré. Il appartenait à l'ancien Secteur fortifié d'Altkirch constitué de centaines de casemates et de blockhaus de tous types.
  • Brønnøysund, Norvège. Les centaines de sites de batteries côtières qui subsistent dans le pays révèlent fréquemment au visiteur de belles surprises tel ce projecteur de 150 cm et son groupe électrogène.
  • Vahl-Ebersing, Moselle. Pendant longtemps la zone des inondations ou trouée de la Sarre, truffée de petits ouvrages de campagne de tous types, est restée un véritable musée in situ de la fortification légère. Ici un char Renault FT17 enterré et bétonné a conservé pendant longtemps sa tourelle de mitrailleuse.
  • St-Nazaire. L'une des nombreuses cloches allemandes qui survivent sur les bunkers du Mur de l'Atlantique. Celle-ci demeure sur l'un des abris à sous-marins de St-Nazaire.
  • Ligne Mareth, Tunisie. La Ligne Maginot du désert, construite dans le sud tunisien dans les années 1930 pour barrer le passage à toute tentative militaire italienne venue de Lybie, présente toujours un grand nombre de blockhaus et casemates dispersés dans le bled.
  • Fuchsegg, Suisse. L'une des composantes de la fortification helvétique des années 1940 était la tourelle pour un canon de 105 mod. 1939 L52 qui portait jusqu'à 21 km. 22 exemplaires ont été installés. Ils existent tous encore de nos jours.

 

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