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26/04/24

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Ligne Maginot

Hochwald, fin d'une époque.

 

Mi-janvier 2012 l'armée de l'Air a annoncé la fin de l'activité de la base aérienne 901 de Drachenbronn, dans le nord de l'Alsace, à l'horizon 2016-2018, peut-être même avant. Depuis 1957 le grand ouvrage du Hochwald, l'un des deux géants de la Ligne Maginot, abritait en effet dans ses entrailles les installations de surveillance et de détection aériennes de l'armée de l'Air dans le Nord-Est. Sur la crête du massif vosgien se dressaient les antennes radar et radio de la base tandis que l'ancien camp Maginot de Drachenbronn en devenait la zone vie.

Durant la période de la Guerre froide (1947-1989), la BA 901 a joué un rôle majeur face au Rideau de fer éloigné d'à peine quelques centaines de kilomètres. Cette mission a évidemment perdu de son importance avec la chute du bloc soviétique et la menace qu'il faisait peser sur les pays occidentaux.

Dans l'immédiat une équipe de maintenance va demeurer sur les lieux mais il est légitime de s'inquiéter sur le devenir à moyen et long terme de l'ouvrage du Hochwald, de ses 8 kilomètres de galeries, de ses 14 blocs et autres installations souterraines. A l'intention des amateurs de matériel d'époque, rappelons que les secteurs de l'ouvrage restés en l'état Maginot ont été entièrement vidés de leurs équipements, dûment mis à l'abri, au fil des années.

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Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Driant, a effectivement annoncé le 16 juillet 2014 la fermeture de la BA 901 dans le cadre des restructurations prévues dans la loi de programmation militaire 2014-2019. 

Le 15 octobre 2014 le ministère de la Défense a confirmé la réduction de l'effectif de la base de 300 à une centaine de personnels (qui en comptait encore 700 en 2007) avant fermeture complète du site à l'été 2015. Il ne resterait sur place qu'une petite équipe pour assurer la veille opérationnelle et la maintenance des installations, automatisées et rattachées à distance à la BA 133 de Nancy-Ochey.

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Sur place, une cérémonie s'est tenue le 17 juillet 2015 symbolisant la dissolution de la BA 901, "base aérienne sans piste ni avion" connue sous son nom de code Riesling Radar. A partir du 1er septembre 2015, l'ex-BA 901 deviendra un "élément air" rattaché à la BA 133 de Nancy-Ochey. 196 personnels militaires et civils resteront sur le site jusqu'en 2017.

Le musée Pierre-Jost, transféré pendant un temps de l'ouvrage du Hochwald à la base vie de la BA 901 (ex-casernement de sûreté Maginot de Drachenbronn), a été dispersé en 2019.

 


 

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Rochonvillers sauvé de la décrépitude... ?

1 rochonviller1977                2 Block 5, Gros Ouvrage 'Rochonvillers November 2004. Source Wikipédia

1. Rochonvillers – bloc 5 en 1977 (photo Frédéric Demaret).        2. Le même bloc 5 de nos jours (Wikipédia)

  • La photo s'affiche en taille réelle au clic de souris.
  • Le dièse [ # ] vous informe davantage au survol de la souris.

Après des années d’abandon, de pillages et de vandalisme, l’ouvrage d’artillerie de Rochonvillers, l’un des tout grands de la Ligne Maginot ## Rappelons que le gros ouvrage de Rochonvillers, construit de 1929 à 1935, possède deux entrées, 5 blocs d’artillerie, trois blocs d’infanterie et un bloc observatoire. Son équipage en 1939-1940 était de 780 hommes. Il a la particularité de posséder le plus gros bloc d’artillerie du Nord-Est, son fameux bloc 5 avec ses quatre créneaux d’artillerie, trois de 75-29 et un de 135. avec ses 11 blocs et ses trois kilomètres de galeries, proche de Thionville (Moselle), est l’objet d’une proposition de prise en charge dans un but de préservation (?) par un groupe de passionnés du patrimoine local, les membres de l’association “La Lorraine à travers les siècles”. L’affaire est donc en cours de négociation entre ce groupement, la commune d‘Angevillers et l’armée, le fort étant toujours militaire. Bien entendu, principal responsable de la dégradation scandaleuse du fort au fil des années, l’armée fait la fine bouche, invoque l’état dangereux de l’ouvrage et émet toutes les réserves possibles quant à une éventuelle concession du fort soit à l’association de bénévoles soit à la commune. Bien que cette proposition de préservation arrive hélas un peu tard, il faut quand même la saluer à sa juste valeur puisqu’elle pourrait permettre à terme un minimum de valorisation de l’ouvrage et surtout un accès aux nombreux passionnés de la fortification Maginot qui se sont toujours vus refusée toute demande de visite adressée à l’armée. Pendant le même temps, visiteurs clandestins, ferrailleurs, voleurs de cuivre et autres vandales s’en donnaient à coeur joie en pénétrant dans le fort sans la moindre autorisation !

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Août 2015 - L'information ci-dessus, qui ne datait pourtant que de mars 2014 est maintenant totalement périmée. Entièrement vidé, saccagé, vandalisé et incendié, l'ouvrage de Rochonvillers n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même, c'est à dire une triste épave absolument irrécupérable. Encore un morceau de la Ligne Maginot qui f... le camp. In memoriam...

 


 

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